Un art rupestre paléolithique au-delà de l'Oural ? Approche interdisciplinaire franco-russe dans le cadre du laboratoire international associé (LIA) ARTEMIR
Abstract
L'estimation chronologique de figures rupestres sur des critères stylistiques, a fortiori lorsqu'un âge très ancien est supposé, est difficile à faire valoir. C'est le cas des représentations animalières en plein air du sud de l'Altaï et du nord-ouest de la Mongolie présentant certains caractères compatibles avec les canons de l'art paléolithique. À défaut de pouvoir dater directement ces pétroglyphes, différents registres d'expertise ont été explorés portant à la fois sur leur facture, leur substrat et leur implantation topographique afin de décliner les objections pouvant être immédiatement opposées aux comparaisons graphiques. Cette approche interdisciplinaire, mobilisant microscopie, tracéo-technologie, imagerie 2D et 3D, SIG, géomorphologie et datations cosmogéniques, a été mise en œuvre dans le cadre du laboratoire international associé franco-russe ARTEMIR