Une insularité sans îles ? 
De l’insularité topographique à l’insularité topologique en milieu continental. Le rôle des réseaux de transports - HAL-SDE - Sciences de l'environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Géotransports Année : 2014

Une insularité sans îles ? 
De l’insularité topographique à l’insularité topologique en milieu continental. Le rôle des réseaux de transports

Résumé

Regarded as obvious, does the island, as a concept, concern only topographical spaces? Isislandification of continental spaces also possible in a topological space, notably by the use oftransportation networks?In the first hand, our proposed method here first underlines epistemological foundations of insularityconcept. It shows numerous markers of topographical insularity (fragmentation, subordination,peripheral location, vulnerability) then deepens their meanings according to transport geographer:territorial or spatial continuity solutions, multiple breakings in speeds and mobile rhythms, perimeterconstraint.On the other hand, we examine a possible translation of insularity concept in a continentalenvironment. Defined as a socio-spatial creation, based on actors’ practices, insularity can be seen as aproduct of a simple dis-continuity, for example in a skiing resort where roads or rail access permitsterritorial continuity. On the opposite, the network-territory is closed by the exclusive use of perimeter.The more complex networks insularity generates archipelagos (case of hub-and-spokes networks for airand HST networks) or a mixed territoriality, between island and archipelago (case of aerotropolis).
Bien que s’imposant comme une évidence, la définition de l’île ne s’appliquerait-elle qu’à l’espacetopographique ? L’insularisation des espaces continentaux est-elle également possible dans un espacetopologique, notamment du fait des réseaux de transports ?Pour répondre à cette question, la démarche procède dans un premier temps à un examenépistémologique du concept d’insularité. Elle identifie les marqueurs de l’insularité topographique(fragmentation, dépendance, périphéricité, vulnérabilité) puis analyse leur signification pour legéographe des transports, laquelle se traduit sous trois formes : l’existence d’une solution de continuitéspatiale ou territoriale, la succession de multiples ruptures dans les vitesses et les rythmes dedéplacements, l’importance d’un périmètre.Dans un deuxième temps, elle s’interroge sur la transposition de la notion d’insularité en milieucontinental, en tant que création socio-spatiale née des pratiques des acteurs. Elle fait émerger alorsd’une part l’insularité comme produit d’une discontinuité simple, par exemple la station de montagne(rôle primordial de la solution de continuité territoriale) par opposition au territoire-réseau marqué par lerôle exclusif du périmètre ; et d’autre part l’insularité double des réseaux, avec le cas des réseaux enétoile (hub and spokes, étoile de LGV/TGV), qui sont générateurs d’archipels, et le complexeaéroportuaire comme territorialité entre île et archipel.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01871683 , version 1 (11-09-2018)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01871683 , version 1

Citer

Jean Varlet, Pierre Ageron. Une insularité sans îles ? 
De l’insularité topographique à l’insularité topologique en milieu continental. Le rôle des réseaux de transports. Géotransports, 2014, 3, pp. 95-114. ⟨hal-01871683⟩
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